LA PÊCHE A PIED
En baie du Mont-Saint-Michel, la pêche à pied se perd dans la nuit des temps.
Elle accompagne l’histoire de l’homme qui a su trouver une manne providentielle dans la récolte des coquillages et la capture des poissons.

Ces activités ancestrales perdurent aujourd’hui tant bien que mal. En effet, les pêcheurs à pied professionnels deviennent rares beaucoup arrivant à la retraite.
S’ils perpétuent cette tradition c’est plus par plaisir que pour en faire un commerce lucratif.
Les coques à marée basse
Le ramassage des coques à marée basse est devenu un loisir alors que des générations de pêcheurs ont vécu de la vente de ce coquillage.
En 1983, une cinquantaine de coquiers vivaient encore de leur travail.
La pêche de poissons
La capture des poissons (plie, sole, flet, bar) se fait au moyen de filets fixes maillant ou de bénâtres.
Les tésures (prononcer d’zures), filets fixes tendus par des pieux dans les chenaux des rivières, emprisonnent la crevette grise et le bouquet (grosse crevette).

Les grandes marées
De nos jours, les grandes marées attirent une foule d’amateurs. Ils ramassent les huîtres, (dont les célèbres pied de cheval), les coques, les palourdes où pêchent les crevettes à l’aide d’un dranet (en Ille-et-Vilaine) ou d’une bichette (Manche).
Dans un souci de préserver les gisements, la réglementation limite la quantité des captures.